Et si nous étions tous concernés

Quand on regarde notre société de près, on ne peut pas nier que ça ne va pas fort. Le mal prend des proportions inquiétantes, la vie de tous les jours est stressante et on ne sait pas ce qui va se passer demain. "Car les temps seront difficiles" (2 Timothée 3:1).

On voit tous les jours des gens se comporter méchamment, et on se sent impuissant face à ça. Tout le monde dit que la vie devient impossible et qu'on va droit dans le mur. "Car l'iniquité se multipliera, et l'amour de beaucoup se refroidira" (Matthieu 24:12).

Les armes circulent librement, les gens boivent et se droguent de plus en plus, tout le monde est à cran et prêt à exploser pour un rien. On sent la colère partout. Les familles se déchirent, les voisins se battent, les étrangers sont discriminés, les enfants sont maltraités, les femmes battues, et les abus de pouvoir sont de plus en plus nombreux, que ce soit chez les riches ou chez les pauvres. "Il n'y a point de juste, pas même un seul" (Romains 3:10).

C'est un tableau sombre de notre société, mais c'est la réalité. Partout dans le monde, c'est pareil, les choses empirent et ça ne promet rien de bon pour l'avenir. "Car nous savons que la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement jusqu'à ce jour" (Romains 8:22).

Ce n’est pas du pessimisme, mais bien la triste réalité.

Cette situation désastreuse est due au péché qui, en entrant dans le monde, a corrompu tout le monde. On ne peut pas rejeter la faute sur les autres, car chacun de nous contribue, à sa manière, à la chute de notre monde. Les autres ne sont pas les seuls responsables de ce qui ne va pas. "Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu" (Romains 3:23).

Le péché qui enlaidit notre société n'est pas seulement l'affaire des criminels, des voyous ou des personnes sans scrupules. Nous ne pouvons pas nous laver les mains et faire comme si nous n'étions pas concernés. "Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous" (1 Jean 1:8).  

Nous mentons, nous trichons, nous méprisons, nous critiquons, nous discriminons, même à petite échelle. Nos actions et nos comportements passent inaperçus dans la masse, mais cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas coupables. "Mais moi je vous dis que tout homme qui se met en colère contre son frère mérite d'être puni par les juges" (Matthieu 5:22).

Nous ne faisons pas la une des journaux, nous n'avons pas de problèmes avec la justice, mais ça ne nous rend pas innocents pour autant.

Le péché, ce n'est pas seulement les crimes graves ou les actions immorales. Le péché, c'est tout simplement ce qui est mal, ce qui n'est pas conforme à la loi de Dieu qui est inscrite dans notre cœur. "Car c'est de l'intérieur du cœur que viennent les mauvaises pensées, les adultères, les impuretés, les meurtres, les vols, la convoitise, la méchanceté, la fraude, le dérèglement, le mauvais œil, le blasphème, l'orgueil, la folie" (Marc 7:21-22).

Notre conscience ne nous alerte pas toujours sur la gravité de nos actes, car nous avons tendance à nous comparer aux autres. Nous nous disons que ce que nous avons fait n'est pas si grave, que tout le monde fait pareil. "Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait" (Romains 12:2).  

Nous nous trouvons des excuses, mais si nous analysons notre vie honnêtement, nous ne pouvons qu'arriver à la même conclusion que la Bible : il n'y a personne de juste. (Romains 3:10).  

Reconnaître que nous avons notre part de responsabilité dans la dégradation de notre société est le premier pas vers le pardon de Dieu et l'obtention de sa grâce qui surpasse tous nos péchés. "Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité" (1 Jean 1:9).