A propos du salut

Publié le par Pierre-Yves

A propos du salut

Ce que l’église demande

Aujourd’hui, bien souvent le salut est réduit à une simple question de souscription. Il faut tout d’abord adhérer à une confession de foi, et se faire baptiser. Une fois cette démarche faite, on devient membre à part entière d’une assemblée chrétienne, et la vie éternelle est assurée.

C’est plus ou moins le même rituel que l’on impose à chaque personne qui veut  s’assurer d’une place au paradis.

Certaines communautés chrétiennes sont plus rigoureuses que d’autres en imposant des règles plus coûteuses comme l’assiduité aux réunions, l’obligation de la dime, l’engagement dans une activité de l’église, ou encore une soumission totale.

 

On nous enseigne finalement, que devenir chrétien est davantage une question de règles à observer, et celui qui réussit brillamment ces quelques batteries de tests est déclarer enfant de Dieu.

 

Affirmer par exemple que la bible est le seul texte de référence que nous devons prendre en considération, et lui substituer une confession de foi auxquels on demande une adhésion, est une grande escroquerie.

A l’exemple des pharisiens du premier siècle, le christianisme fait subtilement passer ses traditions avant la parole de la bible.

La grâce de Dieu est enfermée dans un ensemble d’ordonnances humaines que le Seigneur n’a jamais enseigné, ni lui, ni les apôtres.

 

Ce que la bible enseigne

Du point de vue de la bible, la nouvelle naissance est une œuvre de Dieu. Jean 1 v. 12

Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle (la parole) a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair et du sang, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu.

 

Il n’y a pas trace dans ce passage les démarches traditionnelles que l’on impose dans les églises chrétiennes. Dieu seul peut donner à quiconque reçoit sa parole, la possibilité de devenir une nouvelle créature. Malheureusement, l’homme veut avoir le contrôle sur tout, et il estime avoir le droit de filtrer les entrées dans le ciel.

 

Toujours selon la bible, notre mission est de porter la parole à la connaissance du plus grand nombre, mais c’est le Saint-Esprit de Dieu qui prend le relais pour convaincre de péché, de justice et de jugement selon Jean 16 v. 8 – 11. C’est une démarche qui ne dépend plus de celui qui prêche, Dieu seul peut toucher le cœur d’une personne.

 

Pourquoi les hommes ont-ils remplacés la parole pourtant claire de Dieu par toutes sortes de traditions humaines ?

Est-ce un besoin de sauver le maximum de personnes à tout prix ?

Ne serait-ce pas plutôt un désir égoïste d’utiliser l’évangile pour servir ses propres intérêts ?

 

Il est grand temps de revenir à la parole de Dieu, car beaucoup trop de personnes se bercent ainsi d’illusion en pensant que leur place est assurée dans le royaume de Dieu.

 

Le fondement de notre foi

La première église souffrait déjà de l’infiltration de plusieurs faux prophètes qui voulaient imposer aux croyants des règles et des obligations que Dieu n’avait pas ordonnées.

L’apôtre Paul affirmait que dans les derniers temps viendraient des gens qui changeraient la vérité de Dieu, en ne conservant que l’apparence d’une vie de piété.

 

Il est utile pour le croyant d’aujourd’hui de vérifier sur quoi repose sa foi.

Est-ce sur la parole infaillible de la bible, ou encore dans des fables habilement conçues ?

 

Il y a malheureusement trop de personnes qui vivent dans l’illusion d’une nouvelle vie, alors qu’il n’en est rien.

 

Les miracles et les guérisons dont nous sommes les bénéficiaires ne suffisent pas pour attester de la vie de Dieu en nous. Ce n’est pas non plus l’adhésion à une confession de foi qui nous garantit l’entrée dans le royaume de Dieu. Mais c’est le Saint-Esprit de Dieu qui témoigne à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Romains 8 v. 16

Et d’autre part, si nous sommes des nouvelles créatures, les fruits que nous portons vont contribuer à nous rassurer quant à notre nouvelle nature.

Je ne parle pas d’une amélioration de notre vie, ou de l’obéissance à des règles religieuses, mais de la production du fruit de l’Esprit qui ne peut être l’objet d’une contrefaçon. Galates 5 v. 22

 

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