Les dons et les offrandes

Publié le par Pierre-Yves

Les dons et les offrandes

Celui qui donne reçoit, et il y a plus de joie à donner qu’à recevoir, pourvu qu’on le fasse sans tristesse ni contrainte. Actes 20 v. 35
Dieu récompense celui qui l’honore avec ses revenus, cependant, faire de la dime, des dons et des offrande une obligation, semble aller au-delà de ce qui est écrit. 1 Corinthiens 4 v. 6

La parole de Dieu met effectivement l’accent sur la nécessité de donner, mais ce n’est pas le premier don que Dieu agrée. Ce que Dieu veut en premier lieu, c’est le don de soi.
Prenez l’exemple de Caïn, son offrande a été rejeté parce que lui-même n’était pas agréable à Dieu. Il ne s’est pas d’abord donné à Dieu. Genèse 4 v. 4 et 5
L'Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ; mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande.

Il est plus aisé de jeter quelques billets au fond d’une corbeille, sans que cela coûte réellement. D’ailleurs, certaines personnes essaient d’acheter la sympathie ou la compassion de Dieu avec leur argent.
Cependant, Dieu ne veut pas de notre argent, car l’or et l’argent lui appartiennent. Ce qu’il veut en priorité c’est que nous nous donnions nous-mêmes tout entier à lui. Romains 12 v. 1
Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.
2 Corinthiens 8 v. 1-5
Ils ont, je l'atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au-delà de leurs moyens, nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l'assistance destinée aux saints. Et non seulement ils ont contribué comme nous l'espérions, mais ils se sont d'abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu.
Avant de prendre part à l’assistance destinée aux frères, les chrétiens de Macédoine se sont d’abord donnés eux-mêmes, et c’est ce que Dieu attend de nous premièrement.

Dieu peut tout à fait trouver les moyens financiers pour faire avancer son œuvre, tout comme Jésus savait exactement où trouver l’argent nécessaire pour payer l’impôt du temple. Matthieu 17 v. 27
Mais, pour ne pas les scandaliser, va à la mer, jette l'hameçon, et tire le premier poisson qui viendra ; ouvre-lui la bouche, et tu trouveras un statère. Prends-le, et donne-le-leur pour moi et pour toi.


Aujourd’hui, les dons, les offrandes, et les collectes servent à maintenir le prestige des « enseignes chrétiennes », et la qualité de vie de leurs responsables.
Le croyant est fortement mis à contribution financière, il doit :

  •  Donner sa dime en priorité pour le fonctionnement de son église locale
  •  Faire des dons et des offrandes réguliers
  •  Donner à ceux qui sont dans le besoin
  •  Soutenir les œuvres missionnaires
  •  Faire des dons ponctuels pour les besoins exceptionnels etc.


Et on lui promet en retour la prospérité financière et matérielle.

L’évangile est devenu une aubaine pour plusieurs responsables d’églises qui n’hésitent pas à dire que « sans argent on ne peut rien faire ». C’est ainsi qu’impunément, ils dépouillent sans aucun scrupule ceux qui ne cherchent qu’à plaire à Dieu.


Rendez à tous ce qui leur est dû : l'impôt à qui vous devez l'impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l'honneur à qui vous devez l'honneur. Romains 13 v. 7
Ce qui revient de droit à Dieu, ce n’est pas notre argent, mais la crainte et l’honneur. Apprenons à nous offrir à Dieu, à lui donner la gloire et l’honneur qui lui reviennent. Ayons la crainte de Dieu, un saint respect de sa personne. Et c’est à ce moment-là seulement, qu’il pourra accepter notre argent.

Publié dans La connaissance

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L
Parfaitement d'accord .
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