La cène... suite

Publié le par Pierre-Yves

La cène... suite

Un symbole de communion

Il est très important de comprendre qu’il y une a autre grande réalité spirituelle qui est symbolisée par le repas du Seigneur, c’est la communion. La communion avec Christ tout d’abord, dans la participation à sa mort, non seulement la communion du moment présent, mais à travers la cène, nous confessons que nous vivons de lui, d’une communion de tous les instants.

D’où l’importance de la coupe que nous avons évoqué précédemment.

1 Corinthiens 10 v. 16

La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas la communion au corps de Christ ?

Remplacer la coupe par autre chose annule la réalité spirituelle qu’elle représente.

1 Corinthiens 12 v.12-13 : Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps, ainsi en est-il de Christ. Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps...

La participation à la table du Seigneur renforce le lien qui nous uni à Christ, mais également la communion avec l’Eglise qui est son corps.

 

L'examen de soi

Pourquoi les chrétiens devaient s’examiner avant de participer à la table du Seigneur ?

1 Corinthiens 11 v. 28

Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe;

 

Ce n’était pas simplement à cause du péché comme certains responsables d’églises le rabâchent à chaque repas de sainte cène. L’examen que les croyants doivent faire c’est pour savoir s’ils sont toujours en accord les uns avec les autres, pour ne point s’attirer un jugement sur eux-mêmes.

1 Corinthiens 11 v. 28

Car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.

 

Ce n’est pas d’une manière absolue le péché qui nous dispense du repas du Seigneur, car je crois que personne ne pourrait y participer. Nous sommes tous coupables devant Dieu selon 1 Jean 1:8 « si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous ».

 

Le problème des Corinthiens c’est qu’ils ne discernaient pas le sens profond de la Sainte Cène : une vie de communion avec le Seigneur, ils vivaient comme des païens. Ce qui rend indigne de participer à la table du Seigneur, c’est le fait d’avoir rompu le lien fraternel qui nous uni à nos frères et sœurs, par l’offense, la division. Le moyen d'éviter d'attirer ce jugement n'est ici rien d'autre que de manifester des sentiments d'amour et de prévenance les uns à l’égard des autres.

La cène n’est pas un quelconque rituel dont on s’acquitte par routine. Discerner le corps du Seigneur est essentiel, sans quoi on attire sur soi un jugement. 

 

Conditions à remplir

Par le moyen des composants du repas du Seigneur, à savoir le pain et la coupe que nous partageons, il y a la réalité spirituelle de la communion avec le Seigneur et la communion avec ceux qui lui appartiennent.

On comprend donc que seuls ceux qui sont membres du corps de Christ peuvent participer à la table du Seigneur. Car autrement, il n’y a pas de communion possible entre le croyant et le non-croyant.

Quelle part a le fidèle avec l'infidèle ? 2 Corinthiens 6 v. 15

Il faut pouvoir discerner le corps du Seigneur, mais c’est chose impossible pour les incrédules.

 

Il y a certainement beaucoup d'autres choses à dire à ce sujet, mais j’espère que le peu qui a été abordé contribuera à nous faire prendre conscience de la grâce  dont nous sommes l'objet de la part de Dieu à travers Jésus-Christ. Tout cela dans l’objectif que la Sainte Cène soit pour chacun un repas de bénédiction.

Publié dans La connaissance

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