Le plan parfait

Publié le par Pierre-Yves

Le plan parfait

Le salut dont nous parlons parfois avec tant de légèreté est cependant le produit d’une intelligence supérieure, celle de Dieu.

Il fallait un plan infaillible pour sauver l’homme de son péché, sans pour cela transgresser les exigences de la loi qui réclamait justice à l’égard du pécheur.

Au moment où Dieu sanctionne l’homme et la femme pour leur désobéissance, au moment où il prononce son jugement à l’encontre du serpent, on comprend à ce moment-là que le plan de salut avait déjà pensé.

Dieu savait déjà par quel moyen il allait pouvoir sauver l’homme, il ne s’est pas empressé de la mettre à exécution. Adam et Eve pensaient certainement que ce serait l’un de leur fils qui écraserait la tête du serpent, ils ne s’imaginaient pas le nombre de milliers d’années allaient s’écrouler avant un possible retour au paradis perdu.

Le temps n’était pas nécessaire à Dieu, car il pouvait tout faire tout de suite, mais il fallait que le plan se déroule entièrement comme il l’avait décidé.

Pour que le salut de l’humanité soit possible, il fallait un sacrifice idéal, sans tâche et sans défaut, il fallait résoudre le problème de la malédiction qui pesait désormais sur la race humaine, il fallait racheter l’homme qui était la propriété du diable depuis sa désobéissance. Il fallait encore satisfaire les exigences de la loi, vaincre la mort qui régnait sur le monde par l’introduction du péché, vaincre également dépouillé le diable de toutes les armes qu’il utilisait pour maintenir l’homme dans la servitude.

Prédestination, élection, incarnation, mission, mort, résurrection, ascension, effusion du Saint-Esprit, conviction de péché, adoption, réconciliation, sanctification…

Tous ces éléments que les théologiens appellent les doctrines du salut, étaient indispensables. Si un seul venait à manquer, nous n’aurions pas été sauvés.

La mort de Jésus à la croix n’était qu’une étape dans l’accomplissement du plan divin, les événements qui ont précédés sa mort dans l’histoire ont contribués au salut, à savoir le choix et l’alliance avec Israël, la promulgation de la loi, l’asservissement et la délivrance du peuple de Dieu, l’instauration de la Pâques, la traversée du désert, l’entrée à Canaan, la royauté, la domination romaine, ou encore le rejet de Jésus comme le messie promis. Mais après la mort du Sauveur, ce qui a suivi achevait l’œuvre du salut : l’ascension, l’effusion du Saint-Esprit, la prédication de l’évangile, la sanctification.

Un plan sans faille, pour une œuvre parfaite, le salut est le fruit d’une étroite collaboration entre Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

Publié dans Katchil 2

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