Dommage collatéral
Il parlait encore, lorsqu’un autre de ses serviteurs vint et dit : Tes fils et tes filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné ; et un voici, un grand vent est venu de l’autre côté du désert, et a frappé contre les quatre coins de la maison, elle s’est écroulée sur les jeunes gens, et ils sont morts. Job 1 v. 18 et 19
La mort des enfants de Job est un dommage collatéral d’un attentat qui visait le patriarche. Cet assassinat était commandité par le diable lui-même qui voulait ainsi l’affaiblir, et le pousser à maudire Dieu en face.
La mort des jeunes gens n’étaient pas un banal accident comme le récit de l’unique rescapé aurait pu laisser penser.
L’intégrité de Job, et sa droiture faisaient jaser dans les sphères spirituelles, et ont conduit à cet acharnement de l’ennemi dans la vie du patriarche.
Il en est de même de notre engagement avec Dieu, il n’est pas sans conséquences dans la vie de ceux qui nous sont chers.
Si nous voulons plaire à Dieu, d’autres en souffriront. Même si cela peut nous paraître trop difficile à supporter, nous devons nous attendre aux répercussions de notre obéissance dans notre environnement immédiat.
Hérode s’était mis en tête de prendre des informations sur Jésus, afin de se débarrasser de lui, mais lorsqu’il n’a pas eu de nouvelles des mages, il s’est mis dans une grande colère. Il envoya tuer tous les enfants de deux ans, et au-dessous qui étaient à Bethléhem et dans tout son territoire. Matthieu 2 v. 16
L’obéissance des mages a mis Hérode dans une telle rage qu’il s’en est pris à des innocents.
Il ne nous appartient pas d’évaluer les dégâts que pourraient occasionner notre soumission à Dieu, car il pourvoira.
Abraham s’apprêtait à égorger son fils Isaac en réponse à l’amour de Dieu, mais le Seigneur a épargner la vie du jeune homme. Dieu a pourvu, il avait prévu un autre moyen.
Nous ne devons pas nous inquiéter des dommages que pourrait engendrer notre obéissance à Dieu, car il lui appartient de prévoir ce qui résultera de notre soumission à sa volonté. Mais encore, il est de sa responsabilité de pourvoir, afin que notre sacrifice ne soit pas en vain.
