La personne du Saint-Esprit
Tandis que son séjour sur la terre touchait à sa fin, le Seigneur Jésus nous a promis de ne pas nous laisser seul. Il nous a assuré de la venue du SAINT-ESPRIT. Pour des raisons qui nous paraissent évidentes aujourd’hui, le maître n’a pas souhaité que nous poursuivions seuls, et par nos propres moyens, cette formidable aventure de la vie chrétienne. Effectivement, peu après son départ, il nous a envoyé son ESPRIT qui accompli parmi nous un travail considérable qui ne se limite pas à un simple remplacement.
C’est une personne à part entière que je vous propose de découvrir.
Des trois personnes de la trinité, le SAINT-ESPRIT est la plus discrète. Il est pourtant très actif au sein de l’EGLISE, mais il travaille dans l’anonymat.
A travers cette étude, nous allons essayer d’en savoir davantage à son sujet.
Actes 13 au verset 2, au beau milieu du culte, alors que les disciples célébraient le Seigneur dans un moment de jeûne, le SAINT-ESPRIT dit : Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés.
Barnabas et Saul servaient le Seigneur, cependant, le SAINT-ESPRIT avait une mission particulière pour eux, un projet pour lequel ils devaient se sanctifier. Chacun d’entre nous a le désir de servir le Seigneur d’une façon ou d’une autre, mais c’est le SAINT-ESPRIT qui distribue les dons et les talents comme il veut.
Il a formé un projet pour chacun d’entre nous, il ne suffit pas de faire ce dont on a envie dans l’EGLISE. A quoi sommes-nous destiné ? Il est prêt à nous le faire savoir, à la condition que nous soyons à l’écoute. Le SAINT-ESPRIT parle, ce n’est pas simplement une force impersonnelle, il a une volonté qui lui est propre, bien entendu en accord celle du Père et du Fils. C’est une personne capable de parler, de s’exprimer et de faire connaître par le moyen qu’il aura choisi l’œuvre à laquelle nous sommes destiné. Il parle tantôt d’une manière et tantôt d’une autre mais c’est nous qui ne sommes pas suffisamment attentif. Ce qui nous empêche bien souvent d’entendre son message, c’est que nous avons déjà nos propres projets que nous ne sommes pas prêts à abandonner.
Ouvrez votre cœur, et laissez s’exprimer celui qui a tant à dire.
C’est une personne et nous devons veiller à ne pas lui faire de la peine. Dans Ephésiens 4 verset 30, l’apôtre Paul nous recommande de ne pas l’attrister. Tout comme nos propos peuvent blesser ceux que nous côtoyons, de même le SAINT-ESPRIT peut-être affecté ou attristé par nos actes et nos paroles. Ce n’est pas simplement une force agissante dénuée de sentiment et d’émotion comme certains voudraient nous le faire croire. Le serviteur de Dieu nous recommande de ne pas faire de la peine à l’ESPRIT de Dieu, cela signifie que nous devons rester en bons termes avec lui. Pour ne pas blesser la sensibilité de quelqu’un, la première chose serait de ne pas l’ignorer. Malheureusement, trop de chrétiens ne font aucun cas de la troisième personne de la trinité, essayant vainement de vivre par leurs propres moyens une vie qui soit agréable à Dieu.
Ne pas attrister le SAINT-ESPRIT signifie lui prêter attention, compter sur lui et non sur nous-mêmes pour mener une vie chrétienne victorieuse. C’est notre indifférence qui cause le plus de chagrin à celui qui nous a été envoyé par le Père pour nous aider dans notre parcours. Même dans nos prières, il vient à notre secours pour intercéder en notre faveur par des soupirs inexprimables.
Il y a tant à dire sur la personne du SAINT-ESPRIT, mais je vais aborder un tout dernier point avec vous.
Actes 5 versets 1 à 3
Mentir à l’homme de Dieu revient à mentir à celui qui est en lui. En s’attaquant à l’enfant de Dieu, on s’attaque à celui qui vit en lui. Ne prenons pas le risque de nous mettre à dos le SAINT-ESPRIT de Dieu. Le jugement d’Ananias et Saphira n’a pas tardé, parce qu’ils pensaient qu’ils avaient seulement affaire à un homme. Derrière l’enfant de Dieu, il y a l’ESPRIT de Dieu.
N’attirons pas le jugement de Dieu sur nous en disant n’importe quoi à celui qui a son ESPRIT. Je ne parle pas seulement de ceux qui ont une haute fonction dans l’EGLISE, mais de tout enfant de Dieu qui est animé par l’ESPRIT de Dieu.
Ne cherchons à nous rendre justice nous-même, il y a une personne qui s’en charge, s’il estime que l’affront qui nous a été fait mérité punition, il s’en chargera lui-même. Comme Pierre, soyons seulement animé de l’ESPRIT, et c’est lui qui prendra notre défense.
Ma prière est que chacun de nous puisse prendre conscience de la réalité du SAINT-ESPRIT et lui donne la place qui lui revient de plein droit. Laissons s’exprimer celui qui a la charge de gérer cette organisation qui est l’EGLISE.
