Le fanatisme religieux

Publié le par Pierre-Yves

Le fanatisme religieux

La religion a pendant longtemps encouragé le fanatisme, avec des croisades, et des guerres dites « saintes », qui étaient sans pitié, et la cause de persécutions meurtrières et injustes. Ils convertissaient les gens de force, les humiliaient publiquement, les emprisonnaient, et ils allaient jusqu’à les tuer s'ils refusaient d’adhérer à leur religion.
A l’origine de ces barbaries, des gens assoiffés de pouvoir qui n’ont pas hésités à se servir de l’évangile comme d’un paravent pour satisfaire leur cupidité, leur orgueil démesuré, et leur volonté de dominer.

Hermétiques à toutes manifestations de compassion à l’égard des autres, ils ne font aucun cas de la souffrance humaine.
Tous ceux qui n’obéissent pas aux mêmes règles, et aux mêmes lois que les leurs, sont considérés comme des ennemis à soumettre de force, ou à abattre.

Plusieurs mouvements religieux ont hérités de cette folie meurtrière et extrémiste, et la séduction est de croire réellement qu’on sert les intérêts de Dieu en persécutant ceux qui n’ont pas les mêmes convictions ou opinions religieuses.
Sous l’apparence du zèle que donne l’évangile de paix, l’esprit fanatique est cruel, agressif, amer, et vide de l’amour qui vient de Dieu.
C’est un état d’esprit dans lequel les émotions négatives prennent le contrôle de la volonté, et poussent les gens à défendre brutalement ce qu’ils considèrent comme juste.
A l’exemple d’un certain Saul de Tarse. Actes 9 v. 1 et 2
Cependant Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, se rendit chez le souverain sacrificateur, et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s'il trouvait des partisans de la nouvelle doctrine, hommes ou femmes, il les amenât liés à Jérusalem.

Le fanatisme, c’est le dévouement absolu et exclusif à une cause qui pousse à l’intolérance religieuse, et conduit à des actes de violence.

L’enfermement sectaire, et l’attachement à une dénomination, sont d’autres formes du fanatisme.
Tous ceux qui ne respectent pas les règles établies, ceux qui ne pensent pas comme tout le monde, sont rejetés, et finalement éjectés du groupe.
C’est l’un des pièges qui guettent toutes les communautés chrétiennes, le repli sur soi, l’isolement, et finalement la prétention d’être les seuls à détenir la vérité.

Ces communautés se reconnaissent au cadre rigide de leur vie d’église. On manipule la conscience des croyants, et on les oblige par toutes sortes d’intimidations d’assister aux cultes, de peur d’être accusé « d’abandonner leur assemblée ». On convainc les membres de la communauté que celui qui ne parle pas en langue n’est pas baptisé de l’Esprit. Et il est considéré comme un chrétien de second ordre, et voire dans certains milieux, comme une personne dont la foi n’est pas authentique.

Malheureusement, la recherche à tout prix de cette expérience spirituelle du parler en langues, amène souvent des désordres psychologiques chez bon nombre de personnes.

L’enseignement biblique est souvent tordu, et interprété par les responsables à leur convenance, et dans un contexte avantageux pour leur dénomination.
Il n’y a pas de place dans ce système de fonctionnement pour la liberté de conscience, car l’individu n’a pas le droit d’exprimer des convictions en désaccord avec la communauté. On ne tolère pas ceux qui refusent de s’aligner, et tous les moyens sont bons pour les obliger à se soumettre.

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