Le calendrier et l’idolâtrie

Publié le par Pierre-Yves

Le calendrier et l’idolâtrie

L’homme est tributaire du calendrier pour aménager sa vie quotidienne, et il le consulte comme pour lui demander conseil, au moment de prendre rendez-vous ou de programmer ses activités.
Il organise son temps en fonction du calendrier, et c’est à lui qu’il se réfère pour prendre des décisions importantes.

Subtilement, le calendrier prend la place de Dieu dans la vie de nombre de personnes qui ne peuvent plus s’en passer. Au lieu de consulter Dieu comme le faisaient Abraham, Moïse et les autres, nous consultons notre agenda. Ce n’est plus Dieu qui nous guide, car notre premier réflexe est de vérifier si le calendrier nous permet ou nous donne la liberté de faire certaines choses.

Le calendrier tient une place très importante dans notre vie quotidienne, et il ne se contente pas de programmer nos journées, car son pouvoir s’étend bien au-delà.


En plus de nous conseiller, de nous renseigner ou de nous avertir, le calendrier va créer une communion collective, qui dépasse les frontières de la langue, de la religion ou de la race.
Les gens accomplissent les mêmes gestes au même moment, avec la même ferveur, un peu partout sur la planète. Ce sont des rituels qui nous sont imposés par le rythme du calendrier, et tous les hommes se soumettent dans une obéissance aveugle.
Chaque 1er Janvier ou chaque 25 Décembre par exemple, des milliards de personnes se rassemblent partout dans le monde, pour se conformer aux exigences du calendrier.
Romains 12 v. 2
Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.
Nous devons apprendre à savoir ce que Dieu veut, au lieu de faire comme font les autres qui ne sont pas éclairés.
La bible nous recommande pourtant de ne pas faire comme tout le monde.

Derrière chaque jour, chaque mois, chaque fête, et chaque saint, se cachent des esprits assez puissants pour parvenir à soumettre le monde entier à leurs obligations. Ce sont des divinités païennes qui ont pris racine depuis l’époque babylonienne et romaine, et qui continuent d’exercer leurs pouvoirs sur les habitants de la terre.


Par l’observation d’une date quelconque, l’homme se soumet à la puissance qui s’y attache. Et l’idolâtrie est l’une des plus grandes puissances qui est à l’œuvre par le moyen du calendrier.
C’est une pratique que Dieu a formellement interdite.
Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. Exode 20 v. 3
Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Luc 4 v. 8
Nous avons vu que les jours et les mois portent les noms des divinités païennes auxquels ils sont attachés. En se soumettant au jour, on se soumet par la même occasion à l’esprit qui y est attaché.
Autrefois, ne connaissant pas Dieu, vous serviez des dieux qui ne le sont pas de leur nature; mais à présent que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore ? Vous observez les jours, les mois, les temps et les années ! Je crains d'avoir inutilement travaillé pour vous. Galates 4 v. 8 à 11

Par l’observation des jours, des mois, des temps et des années, on sert des dieux qui ne le sont pas, et on devient idolâtre.
Respecter les jours du calendrier revient à retourner aux rudiments du monde pour se laisser asservir.
Cela revient à dire que celui qui est tributaire du calendrier est un esclave qui obéit aux exigences de son maître.

Par l’œuvre de la croix, Jésus est venu nous libérer de l’emprise du calendrier et de ses observations.
Il a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a détruit en le clouant à la croix; il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix. Colossiens 2 v. 14 et 15

C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. Galates 5 v. 1

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